Les étapes à suivre pour casser un mur porteur

Casser un mur porteur peut vous causer de sérieux problème pouvant même engendrer un effondrement de votre maison. C’est pour cette raison que vous devez agir en suivant les normes et les règles de l’art. Il vous est conseillé d’engager un professionnel qui respectera les étapes comme il se doit. Vous en saurez plus avec les points suivants.

Commencer par une étude de faisabilité

La première chose à faire avant de casser un mur porteur est de vérifier la faisabilité de l’opération. Vous devez engager un architecte dans ce genre de situation. Il vous donnera des informations complètes allant jusqu’aux répercussions que l’intervention peut causer. En outre, l’intervenant s’assurera que vous allez remplacer les éléments de soutien que vous allez enlever par une nouvelle structure parfaitement solide. À noter qu’il peut aussi contacter un BET (Bureau d’études techniques) pour réaliser l’évaluation comme il se doit. Vous pouvez faire appel à un maçon expérimenté pour l’exécution des travaux.

Il ne faut pas négliger la fixation des étais

Cette étape est indiscutable afin d’assurer la stabilité du plancher supérieur du bâtiment. Les étais sont généralement de solides piliers verticaux réalisés avec du métal. Ils servent à supporter le linteau ainsi qu’un mur. Pour la réalisation, ces éléments sont souvent posés sur des bastaings. En tout cas, les étais sont indispensables avant d’aller plus loin dans la réalisation de l’opération. D’ailleurs, c’est pour éviter le moindre souci qu’il vaut mieux se tourner vers un spécialiste en maçonnerie. Cela vous garantira des supports solides parfaitement adaptés à la situation.

Le linteau IPN ne doit pas être pris en compte

La pose du linteau IPN se fait une fois que le plancher supérieur est sécurisé. Cette poutre métallique sert normalement du soutien pour les étages en haut du mur porteur que vous envisagez d’abattre. Ainsi, cet élément doit mesurer plus de 20 cm sur chaque extrémité. Cela permet de l’insérer efficacement sur vos murs. À noter que le scellement se fait uniquement avec du mortier ou du produit chimique. Vous avez aussi la possibilité de mettre un coffrage selon l’aspect que vous voulez avoir.

Le mur porteur peut être percé correctement

Il ne faut pas oublier les risques que vous encourez en cassant un mur. D’ailleurs, il vaut mieux faire appel à un maçon qualifié et certifié comme sur ce site : https://www.maconnerie-95.fr/pour éviter le moindre accident. Ce dernier peut par exemple se servir d’une disqueuse au lieu d’une masse. En effet, cela permet de garder la stabilité du linteau tout en vous garantissant les meilleures finitions. À souligner que l’opération doit se faire progressivement pour éviter un geste mal calculé pouvant engendrer un effondrement. L’artisan est parfaitement conscient du fait qu’il faut intervenir du haut vers le bas.

Il ne reste plus qu’à retirer les étais

Il faut s’assurer que l’IPN soit bien sec à la fin de la réalisation de l’ouverture. Le maçon que vous engagerez s’occupera de tout jusqu’à la fin contrairement à ce que vous pouvez vous imaginer. Il retirera alors efficacement les étais tout en remplissant l’emplacement des bastaings avec du mortier. Il prendra aussi en compte les irrégularités qui pourront se manifester sur la nouvelle ouverture. L’intervenant appliquera en même temps l’enduit de finition avant d’enlever les règles latérales. D’autres travaux de finitions peuvent aussi être pris en compte en cas de besoin.