La toiture plate, également appelée toiture-terrasse est de plus en plus prisée de nos jours pour son côté esthétique et très pratique. Bien que son coût soit relativement élevé, cela peut être suffisamment compensé par les économies d’énergie qu’elle permet de réaliser. Ces dernières sont surtout en rapport avec l’isolation optimale du revêtement ainsi qu’une excellente structure d’étanchéité. De ce fait, en matière de toiture-terrasse, il ne faut strictement pas négliger le côté isolation. Celle-ci peut se réaliser de différentes manières lesquelles nous allons détailler ci-après.
L’isolation conventionnelle ou toiture chaude
Il s’agit de la technique la plus utilisée pour isoler une toiture plate. Elle se réalise par l’extérieur laissant l’intérieur de la maison intacte. Aussi, de cette façon les éléments porteurs du toit ne se trouvent pas exposés aux conditions extérieures. Cette méthode consiste à poser l’isolant sur le toit. Ceci est, en règle, accompagné par la mise en place d’un pare-vapeur pour assurer une double protection efficace des parois de la toiture contre l’humidité.
De ce fait, l’isolant constitué de mousse phénolique ou de polyuréthane ou encore de la laine de roche se trouve interposé entre le pare-vapeur et la membrane d’étanchéité. Dans ce cas, pas besoin de lester l’isolant.
Par ailleurs, ce type d’isolation nécessite particulièrement l’intervention d’un professionnel comme cet Artisan Dibard qui est un couvreur expérimenté situé dans le 82.
La toiture froide
Cette deuxième technique d’isolation se pratique par l’intérieur. On pose donc l’isolant au-dessous de la toiture en laissant une lame d’air entre les deux structures.
Bien qu’elle soit simple à réaliser et effectivement moins couteuse, cette méthode n’est plus tellement conseillée pour différentes raisons. D’un côté, la présence de cette lame d’air est un facteur favorisant l’humidité donc le développement de la moisissure entre les parois. D’un autre côté, ce type d’isolation expose directement la structure porteuse du toit face aux intempéries et conditions extérieures la rendant plus vulnérable.
L’isolation inversée
Cette technique d’isolation est un peu particulière et très originale. On y retrouve les caractéristiques d’une isolation conventionnelle, mais à l’envers. Effectivement, elle se réalise toujours par l’extérieur, mais dans ce cas-ci, l’isolant s’installe au-dessus de la membrane d’étanchéité. Ce qui veut dire qu’il se trouve directement exposé aux intempéries étant placées du côté extérieur du toit. Par conséquent, le lestage de cet isolant est nécessaire. Pour cela, on utilise des matériaux comme les graviers, les dalles ou les carreaux en veillant à bien surveiller le poids du leste pour ne pas surcharger le toit. Malgré son originalité, cette méthode d’isolation de toiture-terrasse est moins performante que celle de la toiture chaude.
L’isolation mixte 2/3 chaude – 1/3 froide
Ce mixe isolation est une combinaison des deux techniques, dont les deux tiers faits d’isolation conventionnelle et le reste constitué par la toiture froide. Bien que peu courante, cette technique permet de cumuler les avantages des deux méthodes sus-jacentes. Parmi ses atouts particuliers figurent la réduction des ponts thermiques ainsi que la circulation optimale de l’air entre les parois. Bien évidemment, étant une technique assez complexe et récente, elle doit être réalisée par un expert couvreur.
L’isolation végétale
Ce type d’isolation est un peu spécial, car il privilégie davantage le côté esthétique et surtout écologique de la toiture. Ce qui fait qu’il séduit bon nombre de personnes actuellement. D’autant plus qu’une toiture végétalisée offre une isolation thermique et acoustique optimale. Et en bonus la végétation qui y pousse, surtout les plantes grasses, absorbe efficacement l’humidité. Pour sa réalisation, il faut une première couche pour le drainage, puis une autre dite « filtrante » et ensuite une bâche étanche sur laquelle sera posé le substrat.